Tu Me Chavires Le Corps


Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps
Avec un peu de tendresse tu me caresses
Et tu me laisses presqu'entre l'ivresse et la mort
Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps
Avec un peu de jeunesse tu me délaisses
Et ne me restent que d'étranges rêves quand je dors

Feux de paille ne seront jamais beaucoup plus clairs
Où que j'aille, ce ne sera pas tout à fait l'hiver
Je te porte en mon corps, et toi, de l'arbre mort
Tu fais l'arbre qui vit et du piano qui dort, jaillit la symphonie

Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps
Avec un peu de tendresse tu me caresses
Et tu me laisses presqu'entre l'ivresse et la mort
Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps
Avec un peu de jeunesse tu me délaisses
Et ne me restent que d'étranges rêves quand je dors

Imaginer l'absence défigure ma vie
Apprendre le silence comme une nouvelle vie
Me gèlerait le corps, le visage et l'esprit
Alors ma symphonie deviendrait requiem en manque de "je t'aime"

Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps
Avec un peu de tendresse tu me caresses
Et tu me laisses presqu'entre l'ivresse et la mort
Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps
Avec un peu de jeunesse tu me délaisses
Et ne me restent que d'étranges rêves quand je dors







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