La movida


Je vois où creuser
Un tas de chairs et d'os
Un imparfait qui nous décourage toujours, amour

Je vois des cuisines
Des fleur d'atome
Et puis surtout je vois des tas de pommes

C'est la movida
Qui me détraque
J'ai perdu la foi
Dis que vois-tu dis

Est-ce bien l'heure du lait ?
Oh, mon dieu, quelle heure est-il ?
Non l'épicier n'attendra pas tous les soirs, amour

C'est quoi ce brouet ?
Que vous me dégueule
Cette face rongée, crachée, pourquoi nom de dieu, amour

Tournent les girolles
Battent les pantins
Pour Interpole vous n'existez plus, vous n'êtes plus rien

Je vous vois furieux
Herbé comme un chamane
Mais débarrassez-vous, nom de dieu de tout cet attirail pour femme

Je vois de mémoire
Se heurter des oiseaux
Je vois des monstres se déchirer pour un ...

Je vois de la corniche
Où vous comptiez les heures
Votre moi, derviche, secoue le malheur







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