Clair-Obscur


Clair-obscur, je n'aime rien tant que la fêlure
Qui lézarde le mur de sa résistance
Sombre et pâle, fragile et pur comme un cristal
Transparent, idéal quand j'y pense

Et je me tiens ni trop près, ni trop loin
Passager clandestin d'un rêve incertain
Je sais qu'il ne va pas vraiment bien
Je n'attends rien, je lui tends juste la main

Il a fermé à double tour pour pas souffrir, pour pas pleurer
Car il croit que l'amour peut tuer

Clair-obscur, je n'aime rien tant que la blessure
Protégée par le mur de ses apparences
Sombre et pâle, coupant et dur comme un métal
Mon ange, comme tu fais mal quand j'y pense

Et il se tient toujours à mi-chemin
Du rejet, du besoin, de ce qui l'atteint
Je sais qu'il ne va pas vraiment bien
Je n'attends rien, je lui tends juste la main

Il ouvrira sa porte un jour pour voir le ciel, pour respirer
Et l'amour entrera sans frapper







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